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Rencontre avec Gregory Marchand - Tout l'Immobilier

"Rencontre avec Grégory Marchand"
 Lundi 12 avril - Tout Immobilier


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Rencontre avec Grégory Marchand

Barnes Suisse très confiant pour l’avenir

Grégory Marchand, directeur général de Barnes Suisse, est un redoutable spécialiste du courtage immobilier, disposant d’une expérience de nombreuses années. Carrure de rugbyman mais rapidité d’esprit et force de conviction sont ses trois caractéristiques. Il a reçu Tout l’Immobilier pour un tour d’horizon de la société qu’il dirige et du marché immobilier en général.

– Le groupe Gerofinance-Régie du Rhône, présidé par Jérôme Félicité, a connu une évolution fulgurante au cours des dernières années, changeant de nom à plusieurs reprises au fil de ses rachats de régie et de son développement. Quels sont les liens exacts entre le groupe et Barnes Suisse?

– Barnes a ouvert dix-neuf agences en Suisse au cours de la dernière décennie. La société a pris un virage stratégique il y a un peu plus d’un an. Jusqu’alors, Gerofinance-Dunand pratiquait les activités de régie et de courtage classique et Barnes s’occupait de tout ce qui avait trait au prestige, en vente et en location. Depuis, Gerofinance-Régie du Rhône traite la gérance, les copropriétés, la gestion immobilière, tandis que Barnes est en charge de tout le courtage, y compris de locaux commerciaux, de la vente sur plans et des promotions. Nous venons de nous implanter à Zermatt, après Verbier et Gstaad, et à terme nous couvrirons toute la Suisse. Notre prochaine ouverture sera Neuchâtel dès le 1er mai et nous ouvrirons à Bulle au début de l’été, en terres gruyériennes. Nos équipes sont au plus près du terrain et du marché local. Notre pays comprend une myriade de micro-marchés tous différents. Il faut être sur place pour servir au mieux nos clients.

– Quels ont été les effets de la pandémie et des mesures étatiques sur le marché immobilier global et sur celui traité par Barnes en particulier?

– En toute franchise, le mois de mars 2020 a été difficile. Il a fallu s’adapter à toute vitesse à une situation inédite. Mais en moins d’un mois, nous avions pris nos marques et organisé télétravail, estimations en vidéoconférence, visites virtuelles, etc. Notre groupe étant fortement tourné vers le numérique, cela n’a nécessité que quelques jours. Pour les projets neufs, après des visites virtuelles, nous avons mis au point des visites en très petit groupe, avec des créneaux horaires multiples et une palette de précautions sanitaires.

– La demande, disent tous les acteurs de l’immobilier, s’est avérée soutenue…

– En effet, après un moment de sidération durant le premier confinement, la confiance est revenue et surtout, chacun s’est aperçu qu’une pièce de plus ou un jardin, voire un balcon, n’étaient pas un luxe, mais une nécessité. Le pas vers la propriété – pas seulement de villas, pas seulement à la campagne – a été franchi résolument, avec un contexte de taux bas et aussi de retour aux valeurs familiales et à moins de consommation effrénée. En 2020, nous avons enregistré des résultats supérieurs à ceux d’avant la Covid! Et 2021 ne s’annonce pas mal, puisqu’à la fin mars, nous sommes sur un trend supérieur aux objectifs fixés avions atteint les objectifs de l’année, avec notamment quatre belles ventes totalisant plus de 100  millions de francs.

– Pensez-vous que les acteurs de toute sorte – parfois «disruptifs» – qui se pressent avec gourmandise autour d’un secteur immobilier paraissant l’un des seuls à rester stable vont modifier les réalités de la branche?

– Le coronavirus a accéléré une réalité, celle de l’essor du numérique. Bien sûr, le Web et les logiciels, les applications, les portails sont partout et il est impossible de travailler sans eux. Mais on ne fera jamais croire aux propriétaires, aux acheteurs, aux investisseurs, ni aux professionnels sérieux que le conseil, le contact humain et la présence sur place peuvent être remplacés par des algorithmes, ou ne rien coûter! Le marché de Bulle, puisque nous en parlions, n’est pas celui de Fribourg. Tout une clientèle n’est acquise que par la proximité, le réseau, la réputation, les moyens de communication classiques comme votre journal ou notre magazine Barnes, et les événements immobiliers. Un propriétaire d’immeubles ou un acquéreur potentiel ne va pas vous attribuer un mandat par un échange de messages sur le Web! En résumé, les agences bon marché et les logiciels de type «Uber» ou «Tinder» de l’immobilier couvrent une frange de marché qui n’intéresse pas les vrais professionnels. Le client paie un forfait, ne vend ou n’achète souvent pas, ou alors il a un coup de chance. Cela dit, je pense que les agences pas assez grandes, qui font deux ou trois ventes par an, auront du mal à tenir, car il faut sans cesse accroître son savoir-faire et disposer des moyens nécessaires à suivre les évolutions techniques, législatives et autres.

– La clientèle a-t-elle changé au cours de ces années? Que recherche-t-elle? Est-elle suisse ou internationale?

– Il y a un changement manifeste: nous voyons davantage de primo-accédants. L’acquisition se démocratise – enfin – avec des promotions mieux calibrées. Les 3000 mètres carrés de terrain ne sont plus de mise; les autorités suisses sont toujours aussi peu généreuses en matière d’aide à l’accession à la propriété, mais les taux bas et la pandémie, comme je le disais, soutiennent le marché. Quant à la clientèle à fort pouvoir d’achat, souvent étrangère, elle a évidemment diminué en nombre au début de l’épidémie, mais revient en force, notre pays ayant la réputation – justifiée ou non – de bien gérer la crise. Les ventes de prestige les plus récentes concernent néanmoins des Suisses qui ont voulu changer de résidence. On note un rajeunissement de cette clientèle privilégiée, avec davantage de trentenaires.

– En tant que vendeur ou acquéreur, pourquoi choisirai-je Barnes?

– Je vais naturellement vous le dire d’emblée: pour la qualité de nos services. Mais il faut aussi souligner la diversité et l’ampleur de notre offre. Très souvent, des vendeurs nous confient des biens à la vente, notamment des objets de prestige, qui ne figurent pas sur les portails ou dans les médias. En tout, nous proposons un millier d’objets. Nos courtiers sont capables de suivre et de rechercher des biens à vendre sur tout le territoire suisse et nous bénéficions du réseau international Barnes. Il en est de même pour trouver des acheteurs: notre portefeuille national et international nous permet de trouver l’acquéreur idéal en un temps record.

Propos recueillis par Vincent Naville